Vendredi 28 septembre 2012
Après de longues hésitations et une matinée angoissante qui n'a été que le reflet de la nuit que je venais de passer, je me décide à informer ma mère de cette malade. Elle déccroche, j'annonce que c'est moi et éclate en sanglots. Je la sens immédiatement inquiète, je lâche le mot : depression post-partum. S'en suis ensuite une discussion de 2 heures, elle aura réussi à m'écouter, à me parler, à m'apaiser, à me donner de la force de m'occuper de ma fille avant le retour de mon mari du travail.
Le soir, mon mari m'encourage à aller à la piscine. J'y vais sans savoir si je vais faire demi-tour. 1 longueur, 2 longueurs, puis 3, pour en arriver à en faire 27 ! 27 fois 25 mètres. J'ai nagé de toutes mes forces, de toute ma rage. Peut-être trop. Je rentre chez moi, je vais mieux, je pense même que je suis guérrie.
Je commence mon traitement anti-depresseur, petit cachet pas trop fort (selon le psy) que j'avale entre 2 fourchettes d'une assiétée de pates et de poulet préparée par mon chéri. J'ai de l'appétit, bonne nouvelle ! Pas étonnant après une séance de sport pareille.
je vais me coucher et je savais que je dormirai bien.