Samedi 29 septembre 2012

Le jour se lève, ma nuit fut plus calme, beaucoup plus calme que la précédente. Ce petit cachet que j'appelle cachet du bonheur m'a retournée le ventre toute la nuit ! Barbouillée, nauséeuse, tiens donc, ça me rappelle quelque chose, et oui, les premiers mois de grossesse. Bon, le contexte est différent je chasse cette idée. Plus tard j'aurai une petite diarhée, tout cela fait partie des effets secondaires de cet anti-depresseur. Combien de temps vais-je devoir supporter cela ? 

Je reprends mon cachet du matin au milieu d'un petit déjeuner réclamé à mon homme (et oui je n'ai pas honte, je le coatche pour qu'il me coatche. Les minutes défilent, les heures passent. Toujours les mêmes effets et peu à peu la tristesse qui se réinstalle. C'est à cet instant T que je décide de crée ce blog (mes articles précédents sont donc anti-datés), blog qui j'espère me sera d'une grande aide, mais qui je l'espère permettra d'aider d'autres femmes dans mon cas par la suite ou bien de partager avec celles qui le vivent actuellement. N'hésitez pas à me contacter, je suis pour le contacte, je vous répondrai toujours !

Hier je pensais me motiver pour sortir, j'étais pleine de bonnes idées : aller voir un match, sortir avec la poussette dans une ville pas loin, laisser bébé et aller au resto. Mais là oust, plus rien, aucune envie, juste l'envie de me battre et d'écrire ce blog, et c'est déjà pas mal. Je ne vais pas me laisser aller à regarder un mur blanc, il faut que je m'occupe. Demain j'espère réussir à sortir, faire quelque chose, en aurai-je la force ? 

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Je me rends compte que dans mes articles je ne parle pas de ma fille, ce petit bébé d'amour que j'aime et qui pourtant me paralyse car la peur d'être une mauvaise mère est plus forte que tout. Je pensais que cette idée était une faiblesse de certaines femmes faibles, j'étais à 1.000 lieux de penser que ça allait m'arriver, à moi ! Et j'étais également à des années lumières de penser que tant de femmes en souffrent (de la depression post-partum), certaines statistiques disent 10 % des femmes qui accouchent, d'autres 1 femme sur 6 ! C'est énorme, mais personne n'en parle. C'est tabou, on a honte, on n'en parle pas non plus, on souffre encore plus ! Voilà la réalité ! 

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Edit de 22h50 : J'ai sentis l'angoisse baisser un peu, j'ai attrapé la poussette, ma poussinette et mon chéri et nous sommes allez assister à un match sportif dans notre ville. Ca fait du bien de voir des gens, de regarder un match. Bébé a dormi, chéri était dans son élément et moi toujours un peu mal mais j'ai profité d'être hors de la maison. Sortir fait partie de la guerrison je pense. Bon la vague d'angoisse va revenir très vite mais je profite un peu, je respire.