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Journal de bord pour lutter contre la depression Post-Natale

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30 octobre 2012

Début de semaine

Hier journée difficile, journée de stress. Pas de résultat niveau professionnel et toujours mon impression de mal gérer mon bébé alors que je fais tout à la perfection... encore ces hormones et ce cortex qui me jouent des tours. C'est dur. Une forte tristesse m'a envahit. J'ai laissé passer la journée, résignée.

Aujourd'hui la journée commençait pareille mais une voisine m'a invitée à prendre le thé, on a papoté ça m'a fait un bien fou, ce soir fidèle à mon mardi piscine j'ai été me défouler. Je me sens en pleine forme, normale, sans stress ni angoisse, pas du tout en depression... mais je sais que ça va revenir... seul le temps pourra me guérrir mais je vais m'accrocher et y arriver.

Hier j'ai été impressionné par mon mari qui m'a réconfortée quand j'allais pas bien (c'est pas son genre) mais aujourd'hui face à mon bonheur il n'a même pas réagit... il m'a parlé de lui, de son taf, de ce qu'il avait à dire et quand je parlais pour dire ce qui m'avait fait du bien ça glissait sur lui, même pas un sourire de me sentir heureuse, le néant... :( J'ai du mal à le comprendre, il a du mal à me comprendre, on a du mal à se comprendre.

postpartum-depression

Ou alors il en a ras le bol et il préfère ignorer ma maladie. J'aimerai tellement que 'il soit heureux le peu que je suis heureuse. J'ai peur qu'il s'éloigne de moi. Qu'il se lasse de mon état dû à cette fouttue maladie qu'il ne comprend peut -être pas...

Bref, je chasse tout cela de ma tête, j'ai passé une très bonne journée, et une très bonne nuit m'attends ! Je file !

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25 octobre 2012

Aucun commentaire...

Plus de 150 visiteurs, ma detresse exposée aux yeux de tous pour extérioriser ma mal et espérer un petit soutien... mais pas un mot, rien, rien ni personne n'y a porté attention... juste le silence, et cette musique.

Bonne nuit.

25 octobre 2012

Témoignage d'une maman

Suivez ce lien pour le témoignage d'une maman passée par le baby blues.

http://www.youtube.com/watch?v=p3AnxSyWzQI&feature=related

Capture d’écran 2012-10-25 à 22

 

25 octobre 2012

Un peu de naturel

Une infirmière de quartier est passée nous faire à chéri et à moi le vaccin contre la grippe saisonnière. Si on peut éviter de la choper et de la refiler à notre poupette ce sera pas mal !
C'est cette même infirmière qui était venue me faire mes injections lors de mon parcours PMA pour les FIV (Fécondation In Vitro) car nous avons galé ré (le mot est faible, pour avoir un petit bout de nous.

Elle était heureuse de voir notre jolie poupette mais surtout attristée de mon état, elle m'a assurée qu'on était plein dans le même cas. Que moi en plus j'ai eu avant le combat pour avoir un enfant et que les couches de problèmes s'accumulant tel un milles feuilles j'ai fini par craquer, arrivée à bout de souffle.

Elle n'est pas d'accord avec le traitement anti-depresseur + anxiolitique. Elle m'a dirigé vers un docteur généraliste accuponcteur qui fait des séances et propose aussi des médicaments à bases de plantes. Je n'arrête pas mon traitement, je vais attendre de la rencontrer, lui raconter mon parcours et voir ce que l'on peut faire car cela peut être dangereux de stopper des anti-depresseurs.

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Bref, je vais avoir ses coordonnées bientôt, je vais prendre RDV et m'organiser pour cela.

 

25 octobre 2012

Florence parle de la depression post natale

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24 octobre 2012

L'après hospitalisation

Les 2 semaines suivants ma sortie de l'hopital ont été parfaites, j'ai repris confiance en moi, le traitement fonctionnait bien, j'ai repris mes marques, on a passé de belles journées avec ma petite bébé d'amour. J'avais alors retrouvé mon moral habituel, et ça fait du bien, je revivais !

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Seulement depuis le 22 octobre (toujours sous traitement) je me sens triste. Cette tristesse me fait peur, j'ai peur de replonger. Pourtant j'ai fais du sport, vu des amis, rigolé... mais depuis avant hier ça ne va pas...

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j'ai appris 2 décès de personnes que je ne connais même pas personnellement et ça m'a beaucoup affectée, mon mari agit avec moi comme si tout était normal, comme si je n'étais pas en depression, il me fait des remarques sur le ménage dans la maison, des choses futiles mais je culpabilise, ça s'enroule dans ma tête et cette tristesse m'envahit. Il ne me ménage pas, tire la gueule quand j'essaie d'être enthousiaste... je voudrai qu'il apporte un peu de bonheur à la maison quand il rentre du travail mais c'est le contraire. Je comprends qu'il soit fatigué et il n'est pas le genre optimiste à me booster, me féliciter, malheureusement. Il n'a pas été elevé comme ça.

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Je me sens seule la journée en plus de cela. C'est épuisant de s'occuper d'un bébé, le soir venu je n'en peux plus, bébé a beaucoup pleuré et je l'ai beaucoup consolée, je suis vidée. Son père rentre du travail (il a vu du monde lui - sociabilisé) et sa fille lui fait son plus grand sourire. Là je craque. Non, je ne suis pas jalouse, je sais qu'elle me fait les mêmes mais je ne sais pas l'expliquer. L'impression qu'il profite du bon (un travail très valorisant, un bébé qui lui sourrit dès qu'il arrive) et que je ne profite que du mauvais (un travail artistique passionant qui ne me rapporte pas un rond, des journées fatiguante avec un bébé exigent, et ces fichus hormones qui n'en finissent pas de me plonger dans cette fouttue depression post natale !

Je vais m'en sortir, ce ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir.Je vais m'en sortir, ce ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir.Je vais m'en sortir, ce ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir.Je vais m'en sortir, ce ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir.Je vais m'en sortir, ce ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir.Je vais m'en sortir, ce ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir.

Je me le répète en boucle !

10 octobre 2012

Mercredi 10 octobre

Ma fille pleure beaucoup, j'ai du mal a supporter ses pleurs qui me crèvent le coeur. L'impression qu'elle souffre aussi fort que moi psychologiquement. Il faut que j'arrête de transposer mon état sur elle, ma fille va bien, elle s'exprime tout simplement comme tous les bébés (voire même un peu plus lol).

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J'ai réussi à trouvé du temps pour moi mais cela n'a pas duré bien longtemps, mais c'est déjà ça.

Sinon l'autre jour j'ai rencontré une psychologue. On a discuté 30 minutes, je ne sais pas si cela a servi à grand chose. Je n'ai pas l'impression qu'elle soit bien douée et qu'elle mène ma réfléxion sur la bonne route, j'ai même l'impression de trouver à sa place les déductions. Bref, j'y retourne la semaine prochaine, on verra bien ce que cela va donner, de toute façon il faut bien faire quelque chose ! A suivre donc !

 

10 octobre 2012

DPP : On pourrait l'éviter, mais rien n'est fait... Perso je n'en avais jamais entendu parler avant de la vivre !

Malgré la mise en place d’un encadrement des femmes enceintes pour prévenir et identifier la dépression post-partum, de nombreuses mères sont encore aujourd’hui touchées par ce mal-être, souvent difficile à détecter.

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Le Plan « Périnatalité », en 2005, a permis de mettre en place un entretien non médical au 4ème mois de grossesse, afin de détecter un début de dépression ou de blues chez les futures mères. Le but de ce rendez-vous de 45 minutes, encadré par du personnel spécialement formé, est « l'occasion d'évoquer les questions mal ou peu abordées avec la future mère lors des examens médicaux prénataux : questions sur elle-même, sur les modifications de son corps, sur son environnement affectif, sur sa vie professionnelle, sur la présence ou non de supports familiaux après la naissance…»

Mais cette belle initiative ne concernerait pour l’instant qu’un tiers des futures mères, ce qui, pour Anne Tursz, directrice de recherche à l’INSERM, n’est pas suffisant : « on se rend compte que l'on passe encore trop à côté de situations problématiques » explique-t-elle. En effet, bien souvent, la dépression s’installe progressivement et reste un sujet tabou pour de nombreuses mères qui refusent d’admettre qu’elles ne sont pas heureuses.

Contrairement au baby blues, qui concerne entre 30 et 75% des femmes et qui est passager, la dépression post-partum survient généralement quelques semaines après la naissance, voire plus d’un an après. Lorsque les symptômes du blues persistent (tristesse, agressivité, fatigue intense, troubles de l’appétit, crise de larmes…) c’est peut être le signe qu’une dépression s’installe. Dans ce cas, il faudra rapidement réagir et consulter un médecin pour ne pas s’enfoncer dans cet état dépressif.

Comment surmonter le baby blues et éviter la dépression post-partum ?

> Reposez-vous : Une des causes du blues d’après la grossesse est l’extrême fatigue engendrée par l’accouchement. Profitez de votre séjour à la maternité pour vous faire aider. Une fois de retour à la maison, limitez les visites, et essayer au maximum de vous accorder des moments de détente.

> Faites-vous aider par votre entourage : Famille, amis, conjoint… déléguez autant que possible vos taches quotidiennes et les soins du bébé. Vous n’en deviendrez pas une mauvaise mère, bien au contraire ! Vous faire épauler pourra vous aider à mieux traverser cette période intense et parfois épuisante.

> N’hésitez pas à parler de vos angoisses, vos doutes ou vos difficultés au personnel médical de la maternité. Ils sauront vous conseiller et vous rassurer. Vous avez le droit de craquer !

> Si la déprime s’installe et s’accentue, consultez votre médecin. Il pourra vous aiguiller vers des solutions adaptées à votre mal-être.

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10 octobre 2012

Dépression post-partum d'un point de vue scientifique : Un test pour la détecter pendant la grossesse

En France, 10% des femmes vivent une dépression post-natale. Une véritable souffrance encore trop peu diagnostiquée dont les mamans n’osent pas parler. Pourtant, un simple test sanguin permettrait d’anticiper la maladie.

A ne pas confondre avec le baby blues, la dépression post-partum touche une femme sur 10, voire 1 femme sur 7 selon certaines études. Crises d’angoisse, perte d’appétit, troubles du sommeil, fatigue, dévalorisation … les symptômes de la maladie sont nombreux, et ne doivent pas être pris à la légère. Pourtant, par peur d’être perçues comme de « mauvaises mères », de nombreuses mamans préfèrent taire leur souffrance, et balayer les sentiments parfois négatifs qu’elles peuvent ressentir vis-à-vis de leur bébé. Ainsi, de très nombreuses jeunes mamans ne sont pas diagnostiquées, et donc pas traitées, n’osant en parler à un médecin. Souvent, ce sont donc les sages-femmes ou des membres de l’entourage qui vont alerter la maman, et ainsi lui permettre d’accéder à un traitement après avoir été diagnostiquée.

Des prédispositions génétiques à la dépression post-natale

Malheureusement, le diagnostic vient donc toujours après la dépression post-partum, alors que de récentes recherches prouvent qu’il est possible de détecter très tôt les femmes susceptibles de développer la maladie. Lors d’un congrès international d’endocrinologie, le professeur Dimitris Grammatopoulos a exposé ses avancées en la matière. Comme le rapporte le Daily mail, le professeur a démontré que certaines femmes sont génétiquement plus réactives aux facteurs environnementaux susceptibles de déclencher la dépression post-natale. En outre, cette différence génétique se traduit par une modification de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (axe HHS), qui contrôle l’activité des hormones déclenchées en cas de stress. Ainsi, une simple analyse sanguine permettrait de déceler les femmes à risques.

"Nous pensons avoir fait une découverte avec d'importantes conséquences cliniques et sociales (…) Si nous pouvons identifier les femmes susceptibles de souffrir d’une dépression post-natale à l'avance afin qu'elles puissent être traitées de façon appropriée et à un stade précoce, nous améliorerons les vies non seulement des parents, mais aussi de leurs enfants », conclut le professeur Grammatopoulos.

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9 octobre 2012

Une semaine à l'hôpital

Lundi dernier, prise d'une forte angoisse ne passant pas, j'ai contacté mon psychiatre pour obtenir des anxiolitique (quoi de plus normal en cas de forte angoisse). Il n'a rien trouvé de mieux que de vouloir m'interner en service psychiatrie, je ne voulais pas, il m'a culpabilisé vis-à-vis de ma fille, à mon mal-être qu'elle devait ressentir, à son développement futur qui serait entravé... J'étais dans un état de detresse et de faiblesse. J'ai donc été à cet hopital, aux urgences, après avoir préparé ma valise. J'avais l'impression d'être dans un film tellement tout cela me semblait irréaliste !


Arrivée sur place, accueillie par une infirmière psy qui a fait le topo pendant 2h (questionnement, dossier, analyse, résultats d'examen...) puis j'ai vu un médecin urgentiste et après avoir bien stressé à l'idée de devoir intégrer un service psychiatrie où j'allais probablement être choutée et entendre des hurlements toute la nuit, j'ai appris THE bonne nouvelle : La Pédopsy acceptait de m'intégrer à son service qui était selon elle plus adapté à ma situation. Une chambre maman/bébé pour prendre mon traitement tout en gardant ma fille près de moi et reprendre confiance en mon rôle de maman auprès des puéricultrices.

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Cette semaine m'a fait beaucoup de bien. Je me suis reposée, le traitement a fonctionné et je me sens apaisée. J'ai encore des petits coups de stress quand je m'occupe de ma fille mais je gère au mieux. Et quand les moments de tristesse apparaissent je tente de me booster : le sport, la création artistique...

Ce qui ressort de cette expérience à l'hopital c'est que cette maladie n'est pas reconnue comme telle. Les médecins ne semblent pas dans quelle case la placer. Et c'est sans parler de la population en général qui pense même que ce n'est qu'un état de faiblesse. C'est une véritable maladie, soyez en certains (cf. article scientifique classé dans le dossier "la depression en question".

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Journal de bord pour lutter contre la depression Post-Natale
  • La depression post-natale,sujet tabou ? Ce blog me servira de journal de bord. J'y déposerai mon expérience mes espoirs, mes craintes et ma bataille pour m'en sortir en attendant la victoire contre ces hormones qui attaquent mon hypotalamus et mon cortex
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